Expos, Festival Ar(t]chipel : Expo “Mathieu Cochereau “(1793-1817) – Constantin Brancusi

À l’automne 2025, le Musée des Beaux-Arts consacre une rétrospective à Léon Mathieu Cochereau (1793–1817), peintre originaire d’Eure-et-Loir, formé auprès de Jacques-Louis David. L’exposition explore notamment la représentation de l’atelier d’artiste, qu’il soit lieu d’apprentissage ou de création solitaire. Dans ce contexte, trois films de Constantin Brancusi ont été choisis, en résonance avec cette thématique. Les films présentés témoignent à la fois du travail du sculpteur dans son atelier — Brancusi sciant et découpant les blocs de pierre pour la grande cheminée, impasse Ronsin (1932), Coq en terre (1923) dont les plans ont été tournés par Man Ray — et de l’atelier comme lieu de pratiques sociales, avec Florence Meyer dansant dans l’atelier, vers 1932–1933.

CONSTANTIN BRANCUSI : Brancusi filme (1923–1938) • Coq en terre, 1923 • Brancusi sciant et découpant les blocs de pierre pour la grande cheminée, impasse Ronsin, 1932 • Florence Meyer dansant dans l’atelier, vers 1932–1933

Dès 1916, Constantin Brancusi s’installe impasse Ronsin, à Paris, dans un atelier qu’il façonne de ses mains : cheminée en calcaire, poêle blanchi à la chaux, tabourets en bois, tables circulaires. Dans ces films, tournés en 35 mm et 16 mm, noir et blanc, muets, le sculpteur se montre au travail ou en observateur, filmant les gestes des autres, notamment ceux de Florence Meyer, une jeune Américaine, fille des grands collectionneurs d’art Agnes et Eugene Meyer, par ailleurs patron du Washington Post. Coq en terre, 1923.