Festival Ar(t]chipel, Visites / Ateliers : Le Comité des choses concrètes

Fondé en 2021 par cinq artistes issus de l’ENSA de Bourges, le comité des Choses Concrètes occupe aujourd’hui 400 m² au sein de l’Épicentre, un tiers lieu en construction pensé comme un accélérateur créatif. Associatif et autogéré, cet artist-run space accueille actuellement neuf
résidents et résidentes fixes et des artistes de passage. Lauréat du programme Culture et Création de la Fondation de France, il est soutenu par la Communauté d’agglomération Bourges Plus et la Région Centre-Val de Loire (dispositif À vos ID).

CAROLINE DELAPORTE : « Je tisse et relie sans cesse mon travail de l’image et du son à ma première famille artistique : le monde du cirque. » Dans ses films et performances, Caroline Delaporte convoque le regard du clown et du danseur. Le cercle, les silences, les cuivres et l’espace habité
deviennent matière de création. Sa caméra capte ce qui l’étonne chez l’autre, dans un cinéma de l’échange, en lien direct avec l’inconnu.
CASSANDRA DELPY : Cassandra Delpy explore les liens entre l’image, le vivant et le passage du temps. Photographie, vidéo, matériaux organiques et dispositifs optiques s’entrelacent dans des installations où l’image, loin d’être figée, devient matière vivante, en constante transformation. Elle interroge leur fragilité, leur mémoire, leur persistance – ou leur effacement.
YANIS LOURDIN : À travers ses pochoirs, Yanis Lourdin invente des procédés qui brouillent les formes, les abstraient, laissant au spectateur des clés de lecture. Il mène parallèlement une recherche en volume : céramique, impression, métallurgie. Son travail s’ancre dans une réflexion sur la lutte des classes, portée par une histoire familiale prolétaire.
GAËLLE MASSOT : Bactéries, champignons, algues, insectes, végétaux, moisissures ou myxomycètes : Gaëlle Massot compose avec le vivant pour créer des sculptures évolutives. Ces formes prennent vie dans des milieux parfois artificiellement reconstitués, révélant, par la photographie, d’autres perspectives. À la frontière de l’atelier et du laboratoire, ses pièces se développent en fonction des paramètres environnants. La limite entre atelier et laboratoire devient floue.