Festival Ar(t]chipel, Visites / Ateliers : François Righi

François Righi inscrit son travail à la croisée du livre et du lieu. Comme le rappelle Marie-Jeanne Boistard dans La Revue de l’Association des bibliothécaires de France, « l’une des inflexions principales de [son] travail tente d’inscrire l’un dans l’autre l’espace d’un lieu et celui d’un livre ». Ses livres sont faits d’autres livres – ceux des autres, qui l’accompagnent dans l’exploration de la poésie et de l’esprit des lieux. Chaque fois, il en fait un théâtre de la mémoire.

À Bourges, l’hôtel Lallemant a ainsi inspiré plusieurs œuvres : Le miroir volatil (2003) avec Robert Marteau, Un livre muet pour Jean Lallemant le Jeune (2005), ou encore Heures dispersées (2014) avec Marie Grégoire. Plus récemment, dans Man has no Body distinct from his Soul (2022), il frappe au poinçon les mots de William Blake tirés du Mariage du Ciel et de l’Enfer, selon « les linéaments d’une géographie corporelle qu’il suffira de deviner ».

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